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La langue Kabyle, langue littéraire et scientifique

Le jeune écrivain Kabyle Larbi Yahioun est venu à Bouzeguene ce samedi, dans le cadre du café littéraire, pour animer une conférence sur la langue Kabyle du littéraire au scientifique. Pari réussi pour cet enseignant et psychologue. Il a démontré que la langue Kabyle est une langue vivante et que depuis toujours, c’est la seule langue utilisé dans la production littéraire et scientifique. Revenons à l’interdiction de cette conférence par le chef de daira de Bouzeguene et les responsables de la DRAG de Tizi-Ouzou. Grace à la mobilisation de la société civile, les amis du café littéraire de Bouzeguene, la conférence avait eu lieu sans aucun incident malgré une surveillance accrue… Bref, Larbi Yahioun a retracé la genèse de la langue Kabyle depuis 1885 avec l’arrivée des anthropologues français qui ont écrit sur la langue et la culture Kabyle. D’abord Amar Boulifa, l’un des pionniers sur les recherches et les méthodes de l’enseignement Kabyle et en publiant Une première année de langue kabyle et Méthodes de langue kabyle. Ces livres contiennent les premières règles et procédés d’enseignement et d’apprentissage de tamazight.

Même si on utilise le mot Tamazight mais on veut dire la langue Kabyle. Et beaucoup considèrent que la langue Kabyle se réduit à des contes et légendes qui se transmettent par l’oralité et que la langue Kabyle est un dialecte parlé dans les montagnes. Said Boulifa est le précurseur de la langue Kabyle en recueillant et collectant des poémes anciens Kabyles qu’il sauve de l’oubli. En 1981, Rachid Alliche est le premier romancier à écrire le premier roman Kabyle Asfel puis d’autres suivent jusqu’à nos jours où la production littéraire et scientifique est très riche et volumineuse. Questions posés par les intervenants sur la folklorisation de Yennayer et sur aussi l’académie berbère.

Il répond avec sincérité que la journée de Yennayer déclarée comme journée chômée et payée que « c’est de la poudre aux yeux » et qu’on pas besoin d’académie pour installer des indus et des bureaucrates qui au lieu de penser à la promotion et à l’enrichissement de la langue, se verront plutôt à débattre et à converser sur quel caractères utiliser ? Ils vont créer de faux problèmes et de faux conflits. Et puis la langue de Shakespeare (la langue anglaise) n’a jamais possédé d’académie, idem pour la langue de Goethe (la langue allemande) et la langue de Pirandello (la langue Italienne). L’académie est une supercherie et un moyen de « tuer la langue ».

La production littéraire et scientifique est un des principes fondamentaux et intrinsèques pour la survie de langue et de la culture Kabyle. Larbi Yahioun est un Amusnaw, un professeur émérite, un homme de culture qui mérite respect et considération. Il faut désormais accéder à la fontaine de jouvence auxquelles les kabyles rêvaient.

Amroun Omar

Voir l’album photo >

Catégorie  Café littéraire14 janvier 2018
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