Le chantre de la musique Chaoui, Massinissa, vient de sortir un clip musical « Magher yettes » , chanson qui sort des sentiers battus et évoque avec sérénité et courage le long sommeil profond et injuste, une léthargie enfoncé de son ethnie : les Chaouis. Comme un acharné et avec boulimie et fracas que le chanteur Massinissa dénonce l’assimilation culturelle, les stratégies d’acculturation et la mort absurde de certaines ethnies Amazigh étranglé par la religion et la « langue divine ».
Ce clip comporte des images d’un réalisme cru, en évoquant l’altération lente et superflu de la culture Chaoui, le déni culturel et les fossoyeurs de l’histoire millénaire . Massinissa est intrinsèquement lié à sa culture Amazigh, à son histoire et à son identité. Tel un historien, son clip relate la sauvagerie, le cynisme et la perfidie des hilaliens, tribus arabes venus au XI eme siècle en Afrique du nord pour propager l’Islam par l’épée et en créant désordre et décadence sur tout leur passage.
Son engagement est indéfectible, épris de sa culture et affiche clairement son amour profond, réel pour son identité Amazigh et les valeurs universelles. Il traque sans relâche le superflu, la haine et la violence,
Mais Massinissa le Chaoui chante l’amour de son peuple, l’art de la résilience et de surmonter les obstacles de la vie, l’eternel retour et le retour à soi-même, c’est un artiste affuté, un guerrier de la chanson Chaoui et il est devenu la coqueluche de la chanson Chaoui avec son air candide et son eternel sourire d’un jeune enfant ; une source de jouvence.
Amroun omar